CANOE EN BREF Association créée en 2008 en Nouvelle-Aquitaine, composée en 2020 de 45 membres (docteurs, ingénieurs, techniciens…) travaillant au développement de matériaux avancés et à l’amélioration des procédés de fabrication de produits À quel stade de développement finis et semi-finis. Parmi ses clients, 114 PME et des en est-on ? grands groupes. Ses partenaires historiques : la Région P.G. – En phase d’essais,avec une mise sur le Nouvelle-Aquitaine, Arkema. Ses collaborations marché des réservoirs prévue pour 2024. Les équipes nombreuses avec le monde académique, dont Arkema basées au centre de recherche de Lacq, l’Institut polytechnique de Bordeaux, l’IRT Jules Verne dans les Pyrénées-Atlantiques, mènent ces essais de Nantes, l'université Pau-Pays de l’Adour. avec l’association scientifique CANOE, experte dans les différentes technologies de fabrication de composites, et des industriels du bobinage des réservoirs. CANOE s’occupe spécifiquement de la formulation des résines Elium et du bobinage. Cette® étape est décisive : en assurant le fonctionnement de l’enroulement filamentaire des fibres de carbone et de la résine Elium sur le liner par un robot de bobinage,® nous allons ouvrir la voie à l’industrialisation de la nouvelle génération de réservoirs composites de type 5. Comment Arkema collabore-t-il avec CANOE ? P.G. – Arkema est partenaire fondateur de CANOE et également un client. Pour attirer d’autres partenaires de taille, notre adossement avec le premier chimiste français nous offre de véritables possibilités de développement technologique de matériaux de pointe et innovants. Nous mettons également notre expertise au service de nombreuses entreprises, pour les accompagner dans les phases de tests de leurs produits finis et semi-finis. L’indépendance de CANOE est une force, tout comme notre ancrage dans le tissu économique local et académique de Nouvelle-Aquitaine (voir encadré ci-contre). Pensez-vous que la résine Elium® a le potentiel de transformer le marché des réservoirs ? P.G. – Absolument. Ces réservoirs seront plus simples à produire et moins coûteux. Par rapport à la résine époxy, on réduit considérablement la phase de fabrication des réservoirs, principalement le temps de bobinage et la post-cuisson. Le fabricant peut ainsi abaisser ses coûts d’investissements et augmenter ses cadences de production. En fin de vie du réservoir, il récupère les onéreuses fibres de carbone pour d’autres usages, ainsi que la résine. Elium est à® ce titre bienvenue au regard du durcissement de la réglementation en matière d’enfouissement des déchets industriels et des obligations croissantes de recyclage en Europe. ■ * Sources : Hydrogen Council ; FW Engineering in JEC Composites Magazine – Sept 2018 ; Programmation pluriannuelle de l’Énergie 23